Qu'est-ce que les violences intrafamiliales ?

Les différents types de violences ?

• Violences économiques : interdiction de travailler, confiscation des papiers (…) ;
• Cyberharcèlement : harcèlement sur les réseaux sociaux (…) ;
• Violences verbales : Insultes, menaces, chantage, humiliations (…) ;
• Violences psychologiques : dénigrement, contrôle sur les sorties, chantage, harcèlement (…) ;
• Violences physiques : bousculades, gifles, coups de pieds, coups de poing (…) ;
• Violences sexuelles : agressions, viols, pratiques sexuelles non consenties, attouchements sexuels (...). 

Cycle de la violence : 

1° Phase de tension : conflit, menace, peur de la victime.
2° Phase d'agression : recours à la violence, terreur, impuissance et désespoir de la victime. 
3° Phase de déni : culpabilisation, responsabilisation de la victime.
4° Phase de lune de miel : espoir de changement, minimisation des faits, cadeaux, les excuses et les flatteries.

Les conséquences des violences :

La victime apparaît souvent comme confuse, ambivalente, ce qui est dû à l’emprise et aux psychotraumatismes qu’elle vit depuis des semaines, des mois, voire des années.

Pour se libérer de l’emprise, le chemin peut être long. Il s’effectue souvent par étapes, par des allers-retours.

Sauf danger, il faut accepter ce processus, les choix de la victime et l’aider à prendre conscience de la réalité de sa situation et de l’emprise.

Par exemple, l’enfant ressent de la peur face aux situations de violences entre ses parents, il est peut-être pour lui difficile d’en parler. Il peut manifester des troubles. Vous pouvez avoir remarqué des changements de comportement chez vos/votre enfant(s) qui peuvent être le symptôme d’un mal-être.

Que faire en cas de violences ?

1. Se rendre au commissariat ou en gendarmerie pour porter plainte. Les autorités ont pour obligation de vous recevoir et de recueillir votre déposition de plainte. Vous pouvez également écrire au Procureur de la République.

2. Faire constater ses blessures par un médecin. Qu’une plainte soit déposée ou non, il est important de faire constater ses blessures. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un médecin pour qu’il puisse attester et constater.

3. Contacter les associations, les personnes référentes et/ou le service social départemental de Persan qui peuvent vous accueillir, vous écouter et vous accompagner dans vos démarches si vous le souhaitez.

À qui en parler ?

Pour les personnes victimes de violences conjugales, la famille et l’entourage, il existe plusieurs services d’écoute et des permanences qui sont à votre service.

• Les associations spécialisées de lutte contre les violences ;

• Les psychologues ou référents intrafamiliales en police municipale ou gendarmerie ;

• CCAS (centres communaux d’action sociale) ou SSD (Service Social Départemental) ;

• Les professionnels de santé (médecin, infirmier et pharmacien).

Pourquoi en parler ?

• Connaitre vos droits et la loi ;
• Identifier les situations de violences ;
• Se protéger ;
• Prévenir les risques ;
• Contacter des professionnels.