Retour en images sur le spectacle Danses… Contes et Poésie à Champagne !

Une introduction dansante

Dès l’ouverture, l’association ADAJ d’Auvers-sur-Oise a subjugué l’audience avec une introduction dansée captivante, transportant les spectateurs dans un univers où la danse et la musique se sont mêlées avec grâce. Un style de danse dynamique et expressif qui fusionne des éléments de la danse jazz et de la danse moderne. Les danseuses ont présenté au public une véritable performance artistique, combinant danse au sol, portés et figures. Caractérisé par des mouvements autant fluides que rythmiques, le public a su fortement apprécier cette ouverture dansante. 

Une envolée chorégraphique plébiscitée par l'assemblée qui, à la surprise générale, a bénéficié d’un second passage à la fin du spectacle.

L'œuvre du poète Mario Urbanet

Le moment phare de la soirée fut l’intervention de Mario Urbanet, lauréat du Prix Léopold Senghor, qui a enchanté l’assistance avec un récital en solo.

Pour l’occasion, Mario a présenté les textes de son œuvre Traces à Pas Perdus, où le poète s’est exercé à illustrer les tableaux de la collection Bitume et Prozac et Noir Acier de Gérald Blanchard. C’est une série de peintures montrant les vestiges du monde insouciant, de l’ultra-consommation et d’un passé ouvrier révolu.

Tout comme le peintre, le poète met en exergue les marques laissées par les hommes, les objets et les circonstances rencontrées dans nos vies. Avec un style humaniste, il secoue délicatement le sentiment humain pour en extraire la frivolité, la douceur et les couleurs. Ses vers, pleins d’humilité et d’émotions, ruissellent et chantent. Mais également, percutent et interpellent, invitant une réflexion bienveillante et salutaire.

À travers cette performance, Mario a partagé sa vision de la poésie :

« Le conte, comme la poésie, sont des nécessités qui intègrent à l’existant, à l’existence. J’écris pour faire trace et participer, pour une infime mesure, à la grande ébullition des idées humaines. Je tente de découvrir comment fonctionne ce monde étrange. »

Quelques notes de violon

Pour clore cette soirée exceptionnelle, l’interprétation de Mario a été sublimée par la présence du violoniste Antoine Ladrette, dont les notes envoûtantes ont résonné en parfaite harmonie avec les vers déclamés.

Antoine Ladrette, élève d’André Navarra et Bernard Michelin au conservatoire de Paris, développe un goût particulier pour la musique baroque, ce qui l’amènera à participer aux productions de groupes comme Les Arts Florissants, La Chapelle Royale, La Petite Bande par exemple.

Il a interprété des œuvres de compositeurs tels que Pergolèse, Jean Gilles, Charpentier. En plus de cela, il possède une voix exceptionnelle, que le public a eu le privilège de découvrir en fin de spectacle.

La soirée a attiré un public conquis, venu nombreux découvrir cette rencontre artistique singulière. Les spectateurs ont salué la qualité des performances et l’atmosphère intimiste qui régnait dans la salle. Chaque moment a contribué à enrichir cette soirée exceptionnelle, offrant une diversité artistique et émotionnelle unique.